LA QUARANTAINE DE SAINT-LOUIS

En ces temps que nous vivons, il serait bon de reprendre cette quarantaine préparatoire à la fête de saint Louis dont vous trouverez ci-dessous l’historique :

Monsieur Dupont, « le saint homme de Tours » (il retrouva le tombeau de saint Martin à Tours) avait une très grande dévotion à saint Louis, roi de France, il honorait en ce prince le zèle de la justice pour la punition et la réforme des blasphémateurs, et chaque année il se préparait à sa fête par une quarantaine de prières spéciales dites :

« Quarantaine de saint Louis »

Cette quarantaine joua un grand rôle dans la vie de M. Dupont ; il la regardait comme la base fondamentale sur laquelle reposait l’œuvre réparatrice.

La formule fut envoyée dans les premiers jours de juillet 1843 à la vénérable Mère Deshayes, une des fondatrices du Sacré-Cœur qui résidait alors à Tours.

Plusieurs exemplaires arrivèrent par la poste, sans qu’on n’ait jamais su d’où venait cette prière, les recherches faites à cet égard n’ayant eu lieu que deux ans après. Elle avait pour but la glorification du saint nom de Dieu et la réparation du blasphème.

L’imprimé qu’on distribuait aux fidèles portait une petite croix entourée d’une grande couronne d’épines entrelacées, avec l’exergue en gros caractère :

« Que Dieu se lève et que ses ennemis soient dissipés ! »

Image de la quarantaine de Saint Louis

À la suite, on lisait :

« Union de prières du 16 juillet au 25 août inclusivement, pour les besoins de l’Église et de l’État » 

Le lendemain de la fête de saint Louis le 25 août, il se passait au Carmel, un fait surnaturel remarquable, qui devait être le commencement et l’origine de la grande mission réparatrice de M. Dupont.

Sœur Marie de Saint Pierre, le 26 août 1643, accourut après la messe se jeter aux pieds de la révérende Mère prieure :

« Notre Seigneur, dit-elle, vient de me donner ordre de dire et de faire le plus souvent que je pourrai l’invocation suivante relative au grand crime du blasphème :

« Qu’à jamais soit loué, béni, aimé, adoré, glorifié, le très saint, très sacré, très adorable, très inconnu, très inexprimable nom de Dieu, au ciel, sur la terre et dans les enfers par toutes les créatures sorties des mains de Dieu et par le Sacré Cœur de Jésus au très Saint Sacrement de l’autel ! »

Le 25 août, veille de cette ineffable communication était précisément le dernier jour de la quarantaine de saint Louis, laquelle se terminait par cette aspiration que votre Nom, Seigneur, soit connu, béni, en tout temps, et en tous lieux. 

P.S : Image « Quarantaine » à commander  edstgabriel@orange. ou Éditions Saint Gabriel BP 10064 - 63360 Gerzat.

Image de la quarantaine de Saint Louis

Pour une image : 2 euros port compris ; pour 10 images : 15 euros port compris.

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